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Sex., Abr.

Le prix littéraire Makomi (qui veut dire ‘’les Ecrits’’) a vécu à sa première édition à Kinshasa. Cette initiative, une création de Pôle EUNIC-RDC a voulu promouvoir le secteur littéraire congolais et faire émerger les nouveaux talents en visant l’échange européen-congolais. Loin d’être une activité qui concernait exclusivement la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, le prix européen de la littérature congolaise appelait la soumission des textes de tout congolais vivant au pays comme à la diaspora. Le mardi, 15 novembre, à la Halle de la Gombe à 19 h 00’, les lauréats ont été proclamés et Médiaspaul se sent de la partie.

Parmi les dix auteurs dont les nouvelles gravitaient autour du thème de ce concours « Histoire d’Afrique, histoire d’avenir », le grand gagnant, monsieur Jean-Claude Ntuala Kimpuni pour La vingt-cinquième lettre dans la série ‘’Prix de la meilleure nouvelle’’ est un auteur de Médiaspaul qui, auparavant, a édité son recueil des nouvelles Les tribulations d’un pasteur.

La Saison sèche est pluvieuse. L’audace de dresser le front pour un autre Congo, l’essai du professeur Ndaywell publié aussi par Médiaspaul il y a peu, a été primé dans la section ‘’Prix du meilleur livre’’. Que de surprise pour Médiaspaul qui a vu ses livres et ses auteurs primés mais aussi par-là, sa participation et contribution à ce concours. Et pourtant ce n’est pas tout.

Mediaspaul est encore partenaire de la cinquième édition de la Fête du livre de Kinshasa, organisée par l’Institut Français de Kinshasa, laquelle fête bat déjà record dans la ville avec une semaine riche en activités littéraires et la présence des écrivains de la RDC, Algérie, Gabon et Congo-Brazza et dans lequel cadre a eu lieu la remise des prix Makomi. Les organisateurs de cette fête ont recouru aussi aux éditions Médiaspaul pour éditer l’anthologie de dix textes nominés du concours.

Les pauliniens au Congo s’engagent ainsi dans ces activités culturelles dont l’impact désormais est indéniable pour la masse: la littérature ! N’est-ce pas que l’on peut y découvrir l’attitude très libre et ouverte d’un chrétien de penser dans la foi, de dire avec beauté et art jusqu’à transmettre l’Evangile ? Oui, si l’on sait que Dieu parle de mille manières voire par la littérature. N’est-ce pas là encore même l’exhortation de notre père Paul : « frères, arrêtez-vous à tout ce qui est vrai, ce qui est saint, ce qui est juste, ce qui est pur, ce qui est fraternel, ce qui est noble, et à toutes les valeurs morales qu’on peut admirer » ? (Phil 4, 8). Ce que le père Alberione dirait autrement : « parler de tout mais chrétiennement ».

 

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